Sakura – Episode 2 : Ueno ou la perfection

Je suis sûr que vous avez tous, innombrables lecteurs, retenu votre souffle collectif depuis que j’ai relaté nos premières tribulations cerisières il y a environ trois semaines, dans l’attente de l’épisode suivant. Eh bien respirez, car il est enfin là, et bien là :

UenoSakura_28a

Le temps était au beau fixe, le tri des photos a donc été très difficile, chaque nouvelle explosion de blanc paraissant plus attrayante que la précédente. J’ai même dû diviser la tâche en deux, l’article présent ne concerne donc qu’une matinée au parc d’Ueno, en plein coeur de Tokyo. Il m’en faudra un autre pour relater un tour de barque dans les douves du palais impérial !

L’album photo complet ici.

Le parc d’Ueno, au cœur du quartier du même nom, est probablement le lieu de hanami le plus célèbre de la capitale japonaise. Comprenant le plus ancien zoo japonais, entouré de nombreux musées dont le Musée national de Tokyo, ce parc est le théâtre, lors de la période de floraison, d’un attroupement quasi-permanent dans toute la zone (la file d’attente pour ne serait-ce que sortir de la gare est impressionnante : malheur à celui qui ne se rendrait compte qu’après avoir fait dix minutes de queue pour atteindre le portillon qu’il n’a pas assez de crédit sur sa carte de transport !). Et par un jour de beau temps comme celui-ci, pourtant en semaine (lundi), il faut jouer des coudes en permanence. Bref, c’est la fourmilière japonaise par excellence.

Et pourtant la beauté des cerisiers justifie tout, et fait tout oublier. Cette année, la floraison de l’espèce de cerisiers prédominant dans le parc (surtout de couleur blanche) a été particulièrement homogène, résultant en un spectacle à couper le souffle. Dès l’entrée, les premiers arbres cotonneux de foisonnement floral impressionnent.

UenoSakura_1a

UenoSakura_3a

Puis c’est l’occasion d’assister à la grande tradition du pique-nique sous les cerisiers, sur des bâches souvent réservées dès le petit matin par les plus courageux membres de groupes qui ne seront complets qu’à l’heure du déjeuner. La multitude de ce que j’aime appeler les « explosions de blanc » est déjà estomaquante.

UenoSakura_5a

UenoSakura_10a

UenoSakura_11a

UenoSakura_15a

UenoSakura_17a

Vient ensuite le gros morceau (s’il ne l’était pas encore assez) : aller jouer des coudes dans l’allée principale formant, si l’on vient au bon moment, un véritable couloir de fleurs. Et nom d’un petit bonhomme, ça vaut le coup d’aller faire la fourmi dans la multitude ! C’est absolument étourdissant de blanche beauté. (J’ai laissé apparent le haut des têtes sur certaines photos, pour donner une idée de l’attroupement.)

UenoSakura_20a

UenoSakura_21a

UenoSakura_30a

UenoSakura_34a

UenoSakura_36a

Le corridor blanc traversé, nous avons continué de suivre les moutonnements de la foule au gré des bosquets de cerisiers, offrant encore des passages magnifiques, le retour se faisant par un étroit passage au milieu d’un lac dans lequel se reflètent les arbres.

UenoSakura_39a

UenoSakura_47a

UenoSakura_48a

UenoSakura_56a

UenoSakura_58a

UenoSakura_60a

UenoSakura_62

Une matinée absolument fabuleuse qui permet de comprendre l’engouement pour les cerisiers en fleur, au-delà de la tradition.

Je remets l’album flickr. Je n’ai aucune prétention en tant que photographe mais la beauté intrinsèque de la chose me pousse à vous conseiller d’aller vous régaler les yeux de toutes les photos supplémentaires.

A la prochaine !

Une réflexion sur “Sakura – Episode 2 : Ueno ou la perfection

Laisser un commentaire