Salut !
Aujourd’hui, nouvelle suite des tribulations cerisières. Pour changer un peu, je voudrais présenter quelques photos d’excursions nocturnes. Les Japonais étant friands d’illuminations (et nous aussi !), je suis toujours à l’affût de ce type d’événements (pour la saison des couleurs d’automne aussi par exemple).
La nuit tombant beaucoup plus tôt au Japon qu’en France, les illuminations commencent dès 18-19h. Les Japonais se font donc de petites séances nocturnes, se regroupant pour boire et rire comme lors de leurs traditionnels pique-niques de hanami, mais après le boulot. Raison pour laquelle, je pense, beaucoup des groupes que nous avons vus ces soirs-là étaient constitués de salary men et office ladies, alors qu’en journée, les pique-niques étaient généralement familiaux. D’où des groupes en costume impeccable joyeusement éméchés sous les lanternes.
Pour notre part, nous avons, sur deux soirs, admiré les fleurs de cerisiers, éclairées par de petites lanternes ou de gros projecteurs, dans le parc d’Asukayama (nord de Tokyo), autour des douves de Chidorigafuchi (vues de jour aussi bien sûr), et pas loin de chez nous, le long du canal de Naka-Meguro (sud-ouest de Tokyo, aussi déjà vu de jour en bateau).
Commençons tranquillement par le parc d’Asukayama, apparemment le plus ancien lieu de hanami de la ville. Eclairage très soft avec des lanternes disséminées dans les arbres, très peu de projecteurs, pour une ambiance féerique, douce, très agréable. Jeunes couples et groupes de salarymen se côtoient pour manger quelques brochettes et boire quelques bières, et les éclats de rire fusent.
Le même soir, sur le chemin du retour, nous avons fait une étape le long des douves du château d’Edo, et tout comme de jour, le spectacle à couper le souffle justifiait l’attroupement. Ici, point de petites lanternes roses mais de gros projecteurs pour illuminer les énormes cerisiers dont les branches viennent raser l’eau. Moins subtil, mais moi j’aime bien !
Et puis le lendemain, je suis allé traîner du côté du canal de Naka-Meguro, pour voir ce que ça donnait. Et je dois avouer que j’aurais aimé plus de grosses lumières, même si les petites lanternes sont très sympathiques. Le canal est bordé d’un tel foisonnement de fleurs que je pense qu’il mériterait de grosses illuminations : n’ayant vu le canal de jour que sous un ciel gris, je reste un peu sur ma faim. A vous de juger !
Certaines des photos suivantes permettent d’illustrer la nature fuyante et éphémère de la floraison des cerisiers : à peine le pic de floraison atteint, les arbres commençaient à perdre massivement leurs fleurs, pétale par pétale, au gré des coups de vent. Les grandes traces blanche dans l’eau du canal sur quelques photos sont bien des millions de pétales tombés.
Je me suis bien fait plaisir sur les photos.
C’est tout pour cette fois, la suite bientôt, avec un onsen à 1800 mètres d’altitude, des cerisiers au Mont Fuji, et encore d’autres trucs.
Quelles belles photos, toutes !
C’est étonnant, surtout cette bande blanche, comme de la soie effilochée !
J’aimeJ’aime
On vit le japon avec toi au rythme de tes balades et de tes découvertes, et c’est un plaisir de voyager sans effort avec tes récits et les superbes images.
amitiés
JC
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup !
J’aimeJ’aime