Aujourd’hui je reste un peu dans le même thème que l’article précédent sur les jeux.
Bien qu’étant fermement défini comme un geek par les critères occidentaux, je ne m’intéresse que relativement peu à son équivalent japonais, l’otaku, c’est à dire le fan de dessins animés, de jeux vidéo, etc. Je connais, et j’aime beaucoup les manga, mais ça ne va pas plus loin. Mais cet aspect de la culture japonaise étant très important dans l’image que beaucoup de gens se font de ce pays, j’ai fait un tour dans l’un de ses hauts lieux, histoire de voir : Nakano Broadway.
Le quartier de Tokyo le plus célèbre pour son côté otaku et électronique est incontestablement Akihabara, mais je le trouve un peu étouffant. Il y a trop de tout partout, on ne sait pas vraiment où aller si on n’est pas un passionné. C’est certes amusant à faire une fois, le visiteur audacieux pourra même tenter l’expérience du Maid Café et ses soubrettes (et ses omurice hors de prix paraît-il), mais pour moi c’est un peu étourdissant, une fois les premiers instants dépaysants passés, je ne sais pas quoi faire. C’est pourquoi, pour regarder plus tranquillement, j’ai jeté mon dévolu sur le bien moins touristique Nakano Broadway.
Il s’agit d’une espèce de centre commercial comportant uniquement des boutiques de culture otaku : manga, figurines, déguisements, et même quelques trucs un peu plus étranges. Le tout au sein d’une galerie marchande plus généraliste comme les affectionnent particulièrement les Japonais.
Une fois dedans, je peux bien comprendre que c’est le paradis du fan d’anime et de culture otaku en général : il n’y a que ça. Des centaines de vitrines de figurines, de manga, et de trucs très difficiles à définir qui vont de l’étrange à l’incompréhensible en passant par l’érotique (pour ne pas en dire plus), évidemment. Érotique qui peut facilement être étrange ou incompréhensible, d’ailleurs.
Si on n’est pas fan je peux comprendre que ça puisse mettre mal à l’aise, mais ça peut valoir le coup d’œil, pour un aperçu d’un aspect souvent méconnu de la culture japonaise. En revanche, ça n’aidera pas contre les préjugés, puisque c’est évidemment une concentration du meilleur et du pire, le pire étant souvent ce qui saute le plus facilement aux yeux.
Bref, quelques exemples en photo :
Voilà, c’était Nakano Broadway, une galerie otaku moins touristique et moins bondée qu’Akihabara, située près de la station de métro « Nakano », dans l’ouest de Tokyo.
A la prochaine !