Hey !
Hier, des amis, des amies, ma copine et moi-même sommes allés manger dans un kaiten sushi, ou sushi tournant, à Shibuya.
Il s’agit d’un restaurant où les sushis sont servis de manière continue par les chefs, qui disposent les petites assiettes sur un tapis roulant leur faisant effectuer un circuit autour des tablées. Les clients piochent donc sur le tapis roulant selon leur envie du moment ! Détail à connaître absolument au risque de se retrouver avec une addition un peu trop salée : le prix de chaque met est indiqué par la couleur de l’assiette. Le tableau est affiché un peu partout, mentionnant par exemple que assiette blanche = 100 yens, bleue = 200, rouge = 500, vous additionnez vos assiettes à la fin et puis voilà. Et vous calculerez probablement plusieurs fois au cours du repas pour décider, en fonction de l’état de votre compte en banque et de votre appétit, si vous craquez pour ce petit duo d’œufs de saumon.
Par ailleurs, il est évidemment possible de commander et se faire servir directement ce qu’on veut, histoire de ne pas attendre des heures que le petit sushi idéal arrive via le tapis roulant (pour le voir finalement happé goulûment par le client qui vous précède…) et que ce soit bien frais.
Comme beaucoup d’expériences japonaises, c’est un vrai petit spectacle pittoresque et l’on peut admirer l’activité des chefs au bord du surmenage, se jetant parfois sur le micro pour lancer une commande ou, événement particulier, annoncer un arrivage de sushis spéciaux, pour lesquels il faut lever la main au plus vite afin de supplanter les autres clients affamés.
Vraiment, c’est une expérience ultra-sympathoche.
Il en existe quelques-uns en France (je ne connais que ceux de la chaîne matsuri, qui est honnête à mon goût, je ne sais pas s’il y en a d’autres). Mais bien évidemment, celui où nos amis nous ont emmenés était meilleur et bien moins cher ! 100 yens (70 centimes) à 350 (2,5 euros) la paire de sushis, j’émets un miam compétitif et satisfait.
Voilà, je voulais juste parler de ce booon repas qui a laissé mon estomac, mes papilles et mon portefeuille fort contents, une combinaison appréciable (je me suis fait plaisir avec des sushis et makis au thon rouge*, aux crevettes, au saumon, et même au bœuf et sans me priver je suis arrivé à 1700 yens, à peine 12 euros).
Bisous !
* C’est mal, je sais, c’est une espèce en danger, j’essaye de me limiter.
Tiens, je me suis fait plaisir de relire cet article et j’ai découvert une faute de frappe. Dans « … l’ont peut admirer… » le t est de trop, n’est-ce pas ?
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Tout à fait !
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