Bonjour bonjour.
En ce moment, le Japon, c’est un peu dur avec cette saison des pluies qui n’en finit pas, ce temps lourd et humide parsemé d’averses. Les éclaircies sont de plus en plus rares, c’est long, c’est fatigant.
Alors pour me changer les idées je suis retourné dans mes cartons numériques de photos et je suis tombé sur un petit album datant d’une visite au Mont Fuji (encore lui) à la mi-avril, donc la floraison des cerisiers (encore eux), précédée d’une petite démonstration de Sumo. Fujisan, cerisiers et sumo… je crois qu’on atteint le top de l’article le plus japonais.
C’est à la fin d’une semaine de mauvais temps horrible qu’on avait eu l’occasion d’aller se promener là-bas avec un ami en visite, et que le volcan avait décidé de lui montrer à quel point sa météo peut être volatile, puisqu’il n’avait cessé de se dérober à nos regard alors que le ciel était parfaitement dégagé tout autour, avant de se montrer, puis de disparaître encore dans des nuages qui couvraient toute la zone, avant que le soleil ne se couche dans un ciel complètement bleu… bref, vous voyez ce que je veux dire.
Mais avant cela, nous avions donc assisté à quelques minutes d’entraînement de sumos de l’écurie Arashio, à Tokyo. Pas d’entrée, de guide, ou autre : debout dans la rue, on regarde par la fenêtre. La puissance qui se dégage de ces beaux bébés est impressionnante. J’ai encore dans les oreilles le son des chocs.
(Ah, au cas où, les infos utiles : http://www.arashio.net/tour_e.html )
Tout ce quartier, proche de la grande salle de tournoi de Ryogoku, est dédié à ce sport et de nombreux restaurants proposent des repas ultra-caloriques basés sur l’alimentation des sumos. Mais nous ne nous sommes pas arrêtés pour essayer puisque le volcan nous attendait !
Première étape : la pagode « Chureito », une construction moderne très, très fameuse pour sa vue sur la montagne, associée aux cerisiers. C’est même la couverture de l’un des guides Lonely Planet. Nous n’aurons malheureusement droit qu’à une partie des ingrédients… de peu puisque le seul le sommet du Fuji reste obstinément caché.
Après quelques hésitations à cause du gros nuage (partira, partira pas…), nous décidons de poursuivre notre balade, direction un autre spot cerisiers, le long du lac Kawaguchi. Nous y croisons un chien shiba, mais le sommet de la montagne continue de nous faire faux bond. Nous continuons donc notre tour…
C’est après un détour du chemin que les derniers filaments brumeux disparaissent enfin et que la montagne se révèle à nous, d’un coup. Joie intense.
A partir de là c’est la fête, je vous laisse donc avec quelques photos. En espérant que vous supportez la météo là où vous êtes (je sais qu’à Paris c’est l’horreur… dites-vous qu’au moins vous n’avez pas une humidité à 90% en permanence… c’est lourd, c’est lourd !) je vous dis à la prochaine, hehe.
Que c’est beau ! C’est une vraie tribulation autour du Fuji.
Merci pour la compassion aux Parisiens.
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Ces histoires de Sumo, ça me rappelle une émission radio consacrée à l’élevage des saumons. Mon oreille n’étant pas très bonne ou l’élocution du reporter étant imparfaite ou ma radio étant parasitée, ou…, bon enfin bref, j’ai cru qu’il s’agissait de Sumo, jusqu’à un certain moment où des détails de leur alimentation et de leur habitat m’ont ramené à la raison. Ici dans les Hautes-Alpes françaises, beau temps un peu trop sec pour les agriculteurs. Vincent
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