Un petit message rapide pour parler d’une balade effectuée il y a quelques semaines, dans le courant du mois d’octobre.
Sur les conseils de, et guidés par le fidèle Kikicorky, nous sommes partis en train un matin à 5h du matin, de Shinjuku, par la ligne Chuô, direction le mont Mitsutoge. Situé à une quinzaine de kilomètre au nord-est du Fuji-san, cette petite montagne était censée nous offrir la plus belle vue imaginable sur la montagne sacrée.
Depuis la station « Mitsutoge », rien de particulier, il suffisait de tourner à gauche deux fois et de suivre les signes. Notre guide réussit pourtant à nous perdre deux fois, nous faisant gaspiller à chaque fois l’avance que nous avions prise sur un groupe de jeunes Japonais bruyants.
Le chemin commence doucement, restant carrossable pendant une bonne heure, longeant un torrent et traversant de vertes pelouses.
Au fond tout là-haut : le sommet !
C’est donc un peu plus tard que l’on rentre dans le vif du sujet, quand le chemin aborde la montagne proprement dite. Le sentier est bien entretenu mais raide, et les néophytes ou les personnes n’ayant pas une bonne condition physique peuvent avoir des difficultés. Cependant, cette montée raide est assez courte (deux ou trois heures) et permet donc de se ménager des pauses régulières. Il faut souligner la bonne tenue de notre aspirante randonneuse qui suivit vaillamment le rythme sans craquer une seule fois.
L’ascension est agrémentée de sites d’intérêt tels qu’une sépulture ornementée de 88 statues, ou encore un spot d’escalade très fréquenté, assez impressionnant à voir de loin, et offrant déjà l’un des meilleurs points de vue sur le mont Fuji, point de vue qui nous prépara d’ailleurs à la déconvenue à venir, le sommet commençant à se couvrir…
Comme pour tout parcours en montagne, il faut prévoir de bonnes chaussures, des vêtements chauds mais respirants, et nourriture et boisson. Au pied du sommet, un petit refuge propose des tables de pique-nique et du ravitaillement, ainsi qu’un point de vue… mais le véritable clou du spectacle est censé se trouver à environ 30 minutes de marche après le refuge, au sommet, un panorama à 360°, dont bien sûr la vue totalement dégagée sur le mont Fuji.
Las, de cela, point pour nous ! Le sommet du Fuji devait rester obstinément nuageux, se révélant seulement parfois à travers une déchirure. Cependant, les masses cotonneuses restant accrochées au sommet, la simple vision de l’étendue de ses pentes, avec le parc d’attraction Fujikyu Highlands à ses pieds, était déjà impressionnantes.
La descente se fait de préférence par un autre chemin, le long de la crête, pour admirer tout le long un panorama déjà sympathique par temps couvert, et sûrement exceptionnel par temps dégagé, avec le mont Fuji à gauche et le lac Kawaguchi à droite.
Moi qui ai déjà vu le Fuji depuis de nombreux points de vue célèbres (Hakone en particulier, article à venir à ce sujet d’ailleurs… encore une déception hélas), je dois dire que le voir de si près, même couvert, était à couper le souffle. Je n’avais jamais vu toutes ses pentes comme ça.
Il s’agit d’une petite randonnée sympathique, demandant de vrais efforts, de la vraie montagne laissant la civilisation à ses pieds pendant quelques heures.
Comme d’habitude (à partir d’aujourd’hui), plus de photos ici.
L’aspirante randonneuse a hâte d’escalader de nouvelles montagnes ! 😉
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On lit entre les lignes une passion du Fuji : c’est très sympathique ! Moi aussi ferai cette escalade un jour.
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